Dans les merveilleuses tapisseries d’Anglard de Salers au XVIe siècle des animaux fantastiques s’ébattent dans une végétation luxuriante.
Puis apparaît la perspective caractéristique des verdures.
Pour tout amateur de tapisseries le mot « verdure » évoque immédiatement Aubusson. Le thème est varié à l’infini mais on peut le décrire ainsi pour l’essentiel. À l’orée de la forêt, encore oppressé par une végétation touffue, on débouche sur un espace dégagé. On aperçoit dans le lointain un château, voire une simple maison, qui semble le but du promeneur. La soudaine lumière invite à la marche, à la découverte. On voudrait s’approcher mais il faudra se contenter d’imaginer, de rêver. Les verdures d’Aubusson sont une incitation au rêve éveillé.